Variation among slash pine families in chlorophyll fluorescence traits

Photochemical quenching, nonphotochemical quenching, and yield of photosystem II were measured on seedlings of full-sibling, open-, and self-pollinated slash pine (Pinus elliottii Engelm. var. elliottii) families. Our results reveal that genetic variation in photochemical quenching and yield of photosystem II exists within this species. The pattern of variation found in these traits is consistent with the variance profile expected to occur as a result of segregation among nuclear genes. Variation among families accounted for 17% of the total variation observed in photochemical quenching, whereas the component for trees within families made up slightly more than 25% of the total. Less variation, both among families as well as among trees within families, was found for yield of photosystem II. A strikingly different pattern was observed for nonphotochemical quenching. Other than the error term, only pretreatment effects contributed significantly to the variation observed. This suggests that nonphotochemical quenching is largely influenced by environmental factors. With regard to associations between fluorescence and growth traits, both height and diameter growth were found to be positively correlated with photochemical quenching (0.36 and 0.33, respectively) when selfed and open-pollinated families were analyzed along with control-pollinated families. Résumé : Les auteurs ont mesuré la saturation photochimique, la saturation non photochimique et le rendement du photosystème II chez des semis issus d’autofécondation, de pollinisation libre et de descendances biparentales chez le pin de Floride (Pinus elliottii Englm. var. elliottii). Les résultats obtenus démontrent qu’une variation de nature génétique existe chez cette espèce pour la saturation photochimique et le rendement du photosystème II. Le patron de variation observé pour ces caractères est congruent avec le profil de variance qui devrait normalement découler de la ségrégation parmi des gènes nucléaires. La variation interfamiliale compte pour 17 % de la variation totale observée pour la saturation photochimique alors que la composante intrafamiliale est responsable d’un peu plus de 25 % de la variation totale. Une variation moindre a été observée pour le rendement du photosystème II, tant pour les composantes interfamiliale qu’intrafamiliale. Un patron de variation très différent a été observé pour la saturation non photochimique. Mis à part le terme d’erreur, seuls les effets de prétraitement contribuent significativement à la variation observée. Cette observation suggère que la saturation non photochimique est largement affectée par les facteurs environnementaux. Quant aux relations entre la fluorescence et les caractères de croissance, tant la croissance en hauteur qu’en diamètre sont corrélées positivement avec la saturation photochimique (respectivement 0,36 et 0,33) lorsque les familles issues d’autofécondation ou de pollinisation libre sont analysées avec les familles issues de croisements di-